か ならず読んでください

動物と奴隷と聖なるもの

On Property rights of animals, slaves, and sacred

池田光穂

「まず所有の観念は、ある事物(ショーズ)の観念を想起させる。この二つの観念の聞には、人 間の占有しうるものは事物だけであり、あらゆる事物は占有されうる、という意味において切っても切れない関係があるように思われる。われわれの観念の現状 では、たしかに、所有権がこれ以外の対象にも行使されうるとすることは嫌悪されている。さらに事物というばあい、動物も含まれることは了解されるべきであ り、動物も死せる事物と同じく完全に占有の対象となる。しかし、以上のような限定がなされたのは比較的最近のことにすぎない。奴隷が存在していたかぎり、 奴隷も物権の対象だったのであり、これを所有権から区別することは不可能である。奴隷は、その主人に対してあたかも農地や動物と同じような関係にあった。 少なくともローマでは、一家の息子も、ある意味で同様の状態におかれていた。公的な関係においてはともかくとしても、かれは、所有の対象のごとくにみなさ れていたのである。古くは、息子は所有物返還請求権の対象たりえた。ところが、こうした請求権は、当時市民の共通の所有権を容れるような事物、すなわち流 通におかれた有体物にしか適用されなかった。古典古代においても、父親は正当に息子の所有権を移転することができたし、ユスティニアヌス帝の時代までそれ は窃盗の対象となりえた。この所有権移転ならびに窃盗の観念は必然的に、所有権の対象となる一個の事物の存在を合意している」(p.176)。——デュルケーム『社会学講義

"L'idée de propriété éveille d'abord l'idée d'une chose. Entre ces deux notions il semble qu'il y ait une étroite connexité ; qu'on ne puisse posséder que des choses et que toutes choses puissent être possédées. Il est bien certain que, dans l'état actuel de nos idées, il nous répugne que le droit de propriété puisse s'exercer sur d'autres objets. Encore faut-il comprendre sous le nom de choses les animaux qui sont aussi complètement possédés que les choses inanimées. Mais cette restriction est relativement récente. Tant qu'il y eut des esclaves, les esclaves étaient l'objet d'un droit réel qui est indiscernable du droit de propriété. L'esclave était à son maître comme son champ ou ses animaux. Il en était de même à certains égards, au moins à Rome, du fils de famille. Sauf pour ce qui concerne ses relations publiques, il était considéré comme un objet de propriété. Anciennement, il pouvait être revendiqué ; or la rei vindicatio ne s'appliquait qu'aux choses qui comportent un droit de propriété quiritaire, c'est-à-dire aux choses corporelles in commercio. A l'époque classique encore le père pouvait le manciper valablement et jusqu'à l'époque de Justinien il pouvait faire l'objet d'un furtum. L'idée de mancipation et de furtum implique nécessairement une chose soumise au droit de propriété." p.107.

「その反対に、なんら所有権の対象とならないものも ある。かつて神聖物であったもの、ローマにおいては res sacrae et religiosae とよばれていたものがこれにあたる。事実、それらの神聖物は商行為の対象外にあって、まったく譲渡不可能であったし、いかなる物権、またいかなる義務の対 象となることもできなかった。何びとによっても占有されえなかったのである。じっさい、それらは神の所有物であったといえるし、事実そういわれていた。こ のような定式化のなされた結果、それらは人間の所有をなさないこととなった。さて、ここでわれわれの取り扱おうとするのは人間によって行使される所有権で ある。実は、この神聖物を神に帰属させることは、それが何びとによっても占有されなかったこと、されえなかったことを表現する一方法にほかならない。だ が、こうした性格をおびているのは、この種の事物だけではない。ローマには、共通物 res communes と称されるものもあり、万人に属するがゆえに何ぴとにも属さないとされ、その性質上、あらゆる個人的所有から逃れていた。大気、流水、海水などがそれであ る。各個人はそれらを消費することはできるが、その所有者たる個人や集団を指摘することはできない。事実、公共の財産と今日よばれるものが存在する。道 路、航行可能な沿岸、海岸などがそれにあたる。これらすべての財は国家の管理になるが、かといって国家によって占有されているわけでもない。すべての個人 は——外国人ですら——これを自由に消費する。この管理にあたる国家は、それらを譲渡することができず、必要に応じていろいろな義務を果さねばならない が、それらに対する所有権はもっていない」(pp.176-177)。——デュルケーム『社会学講義

"Inversement, il y a des choses qui ne sont l'objet d'aucun droit de propriété. Telles étaient jadis les choses sacrées, ce qu'on appelait à Rome les res sacrae et religiosae. Les choses sacrées, en effet, étaient hors du commerce, absolument inaliénables et ne pouvaient devenir l'objet d'aucun droit réel et d'aucune obligation. Elles n'étaient possédées par personne. On peut dire, il est vrai, et on disait qu'elles étaient la propriété des dieux. Mais il résulte de cette formule même qu'elles ne constituaient pas une propriété humaine ; or c'est du droit de propriété exercé par les hommes que nous nous occupons ici. En réalité, cette attribution des choses sacrées aux dieux n'était qu'une manière d'exprimer qu'elles n'étaient et ne pouvaient être appropriées par aucun homme. Mais ces sortes de choses ne sont pas les seules qui présentent ce caractère. Il y a aussi ce qu'on appelait à Rome les res communes, c'est-à-dire celles qui n'appartiennent à personne parce qu'elles appartiennent à tout le monde, qui échappent par leur nature à toute appropriation particulière : l'air, l'eau courante, la mer. Chacun peut en user, mais on ne peut indiquer ni un individu, ni un groupe qui en soit le propriétaire. Il y a en fait ce qu'on appelle aujourd'hui les biens du domaine publie, les chemins, les routes, les rues, les rivages navigables ou flottables, les rivages de la mer. Tous ces biens sont administrés par l'État, mais ne sont pas possédés par l'État. Tout le monde en use librement, même les étrangers. L'État qui les gère n'a pas le droit de les aliéner ; il a à remplir des devoirs à leur occasion, il n'a pas sur eux de droit de propriété." pp.107-108.

クレジット:池田光穂「動物と奴隷と聖なるもの:所有を媒介にしたときにみえてくるもの」

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