はじめによんでください

アンシャン・レジーム期における子どもと家族生活

L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime

池田光穂

☆1960年に出版されたフィリップ・アリエス著『アンシャン・レジーム下の家族と子ども』は、主に中世から近代にかけての家族の変遷と、社会における子どもの位置づけに焦点を当てた歴史的研究である。 本書がフランス歴史学の画期的な一冊となったのは、何よりもまず、それまで歴史研究の対象とされていなかった「子ども」を対象とした点で革新的だったからである。また、統計データ、文学、芸術作品1など、さまざまな資料や素材を研究した点でも革新的であった。 著者自身は、1973年版の序文で、自身の仕事を要約し、2つの主要なテーゼを述べている: 第一は、伝統的な社会、すなわち中世にさかのぼる社会における子どもの位置と家族の機能に関するものである。社 会化に関する限り、それは主に家族によって提供されるものではなく(「子どもはすぐに両親から距離を置く」2 とアリエスは書いている)、感情的な機能を持たない(たとえ感情が存在するとしても)。実際、個人を社会化するのは、隣人、友人、使用人、そして何よりも 徒弟制度といった他の環境である。 アリエスにとって、少なくとも17世紀以降、学校は徒弟制度に取って代わり、子どもは大人から切り離された。したがって、家族は子供に焦点を当て、必然的 に感情的な役割を果たすことになる。著者がこの「センチメンタル革命」と呼ぶものの結果のひとつは、子どもの数の減少である。 多くの言語に翻訳された本書は批判も浴び、(フランス語版ウィキペディアの評価は)アリエスのテーゼは完全に否定されている。

L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime de Philippe Ariès, publié en 1960, est une étude historique consacrée à l'évolution de la famille et de la place de l'enfant dans la société, principalement du Moyen Âge jusqu'à l'époque moderne.

Ce livre fait date dans l’historiographie française car il fut novateur, en premier lieu, par son sujet — l’enfant — qui n’avait pas jusque-là été un sujet d’étude historique. Il innova également par la variété des sources et matériaux étudiés : données statistiques, littérature, œuvres d’art1…

L'auteur résume lui-même son travail dans la préface d'une édition de 1973 en indiquant ses deux thèses principales :

La première concerne la place de l'enfant et la fonction de la famille dans la société traditionnelle, à savoir celle remontant au Moyen Âge : la durée de l'enfance est réduite à la période où l'individu est dépendant, lorsqu'il ne parvient pas à subvenir lui-même à ses besoins. En ce qui concerne sa socialisation, elle n'est pas avant tout assurée par la famille (« l'enfant s'éloignait vite de ses parents »2 écrit Ariès) qui n'a d'ailleurs pas de fonction affective (même si les sentiments peuvent être présents). Ce sont en effet d'autres milieux tels que les voisins, amis, serviteurs, et surtout l'apprentissage qui socialisent l'individu.

La seconde thèse discute des mêmes thèmes mais cette fois-ci pour les sociétés industrielles : pour Ariès, au moins à partir du xviie siècle, l'école se substitue à l'apprentissage et l'enfant est donc séparé des adultes. La famille se centre donc sur l'enfant et joue nécessairement un rôle affectif. Une des conséquences de ce que l'auteur appelle cette « révolution sentimentale » est la réduction du nombre d'enfants, visible dès le xviiie siècle avec la seconde phase de la transition démographique.

Traduit dans de nombreuses langues, l'ouvrage a fait également l'objet de critiques et même de remises en cause totales des thèses avancées par Ariès.
1960年に出版されたフィリップ・アリエス著『アンシャン・レジーム 下の家族と子ども』は、主に中世から近代にかけての家族の変遷と、社会における子どもの位置づけに焦点を当てた歴史的研究である。

本書がフランス歴史学の画期的な一冊となったのは、何よりもまず、それまで歴史研究の対象とされていなかった「子ども」を対象とした点で革新的だったから である。また、統計データ、文学、芸術作品1など、さまざまな資料や素材を研究した点でも革新的であった。

著者自身は、1973年版の序文で、自身の仕事を要約し、2つの主要なテーゼを述べている:

第一は、伝統的な社会、すなわち中世にさかのぼる社会における子どもの位置と家族の機能に関するものである。社会化に関する限り、それは主に家族によって 提供されるものではなく(「子どもはすぐに両親から距離を置く」2 とアリエスは書いている)、感情的な機能を持たない(たとえ感情が存在するとしても)。実際、個人を社会化するのは、隣人、友人、使用人、そして何よりも 徒弟制度といった他の環境である。

アリエスにとって、少なくとも17世紀以降、学校は徒弟制度に取って代わり、子どもは大人から切り離された。したがって、家族は子供に焦点を当て、必然的 に感情的な役割を果たすことになる。著者がこの「センチメンタル革命」と呼ぶものの結果のひとつは、子どもの数の減少である。

多くの言語に翻訳された本書は批判も浴び、アリエスのテーゼは完全に否定されている。
Résumé
Première partie : le sentiment de l'enfance

Élisabeth Vigée-Lebrun, Marie Antoinette et ses enfants.

Dans le premier chapitre (« Les âges de la vie »), Ariès livre une histoire du terme enfance qui, au Moyen Âge, loin de son sens actuel, définit avant tout un rapport de dépendance. Les termes « adolescence », « enfance » et « jeunesse » dans la langue française ne désignent alors pas des âges bien définis comme aujourd'hui. L'enfance n'est pas seulement une période de la vie, mais désigne avant tout une condition sociale basse (un serviteur, par exemple, sera appelé un « petit garçon »)3. La différenciation selon l'âge par des termes appropriés (marmots, bébé, adolescent, bambin) n'apparait qu'au xviie siècle, notamment avec Port-Royal des Champs, et se prolonge jusqu'au xixe siècle. Le chapitre 2 décrit comme son titre l'indique « la découverte de l'enfance » qui est tout d'abord visible dans les œuvres d'art. Jusqu'à la fin du xiiie siècle, les artistes représentent peu les enfants ou bien ils les donnent à voir avec des attributs corporels d'adultes4. Puis, à partir du xive siècle, l'iconographie religieuse de l'enfant se multiplie (l'enfance de Jésus, celle de la Vierge, les anges, etc.) suivie au xve et au xvie siècle d'une iconographie laïque (enfant à l'école, enfant dans la famille, etc.)5. L'analyse porte ensuite sur les sentiments vis-à-vis des décès d'enfants. Ariès, notamment en utilisant un témoignage de Montaigne qui dit avoir perdu « deux ou trois enfants en nourrice, non sans regrets, mais sans fâcherie », avance l'idée que le décès d'un enfant en bas âge laisse beaucoup plus indifférent qu'aujourd'hui. Au xvie et au xviie siècle, même si le taux de mortalité infantile reste élevé, la sensibilité évolue : sur les effigies funéraires, le portrait de l'enfant est de plus en plus présent, d'abord représenté à côté de ses parents puis à part entière. Enfin, Ariès fait remarquer la mode qui apparaît au xvie siècle pour la représentation du putto, témoignant là encore « d'un large mouvement d'intérêt en faveur de l'enfance »2.

L'historien tente ensuite de montrer la véracité de sa thèse dans le troisième chapitre (« l'habit des enfants ») en analysant les changements vestimentaires. Au Moyen Âge, rien ne sépare les vêtements de ce que l'on appellerait aujourd'hui l'enfant et de l'adulte6. Tandis qu'au xviie siècle, d'abord dans les couches sociales supérieures et pour les garçons, qui les premiers fréquentent l'école, (Ariès prenant pour exemple l'habillement du jeune Louis XIII) l'enfant ne s'habille plus comme l'adulte7. L'analyse des jeux du chapitre suivant conforte cette idée d'une séparation progressive de l'enfance du monde des adultes. Les jeux considérés aujourd'hui comme exclusivement puérils, notamment de poupées ou le jeu du cerceau, ne sont en effet réservés à l'enfance qu'après le Moyen Âge et là encore d'abord pour les classes les plus élevés dans la hiérarchie sociale ; à l'inverse les jeux de hasard, aujourd'hui pour adultes, n'excluent pas les jeunes gens. Le chapitre « de l'impudeur à l'innocence » démontre quant à lui que les allusions à la sexualité devant l'enfant n'étaient pas prohibées jusqu'à ce qu'il atteigne un certain âge ; un mouvement éducatif naît au xvie siècle et s'amplifie par la suite qui cherche à les « préserver des souillures de la vie »8 notamment au moyen d'une littérature spécialisée.

Ainsi, dans la société médiévale, que Philippe Ariès prend pour point de départ, le sentiment de l'enfance n'existe pas ; ce qui ne signifie pas que les enfants étaient négligés, abandonnés, ou méprisés. Mais il n'y a pas conscience d'une particularité enfantine, cette particularité qui distingue essentiellement l'enfant de l'adulte, même jeune. Dès que l'enfant franchit cette période de forte mortalité où sa survie est peu probable, il se confond avec les adultes. Il écrit ainsi :

« Au Moyen Âge, au début des temps modernes, longtemps encore dans les classes populaires, les enfants étaient confondus avec les adultes, dès qu'on les estimait capables de se passer de l'aide des mères ou des nourrices, peu d'années après un tardif sevrage, à partir de sept ans environ ; dès ce moment, ils entraient d'emblée dans la grande communauté des hommes. »
— Philippe Ariès

Deuxième partie : la vie scolastique

L'instauration et le développement du collège du xve au xviiie siècle accompagne et renforce cette mise à l'écart des enfants. Alors qu'à l'école médiévale, Ariès note une « indifférence à l'égard de l'âge »9 des écoliers, une répugnance s'instaure peu à peu à laisser les plus petits avec les grands. La distinction des classes selon l'âge est de plus en plus forte jusqu'au xixe siècle, séparant les enfants des adultes10. Par ailleurs, le maître de l'école latine du Moyen Âge ne conditionne pas la vie des écoliers qui échappent à son autorité dès la fin de la leçon ; c'est alors la camaraderie qui règle la vie quotidienne de l'élève. L'époque moderne se caractérise au contraire par l'instauration d'une discipline et d'un commandement du maître qui a lors une véritable responsabilité morale vis-à-vis des élèves. Sous l'impulsion de penseurs et de moralistes exerçant des fonctions d’Église et d’État (notamment les jansénistes et les jésuites), l'école va avoir pour rôle de formation morale et sociale envers le futur adulte11. En parallèle, note Ariès, le collège recrute de plus en plus et devient une institution essentielle, même si pendant longtemps, les filles ainsi que les classes populaires, en restent majoritairement exclues12.

Troisième partie : la famille

En analysant les iconographies profanes du Moyen Âge, Ariès montre que c'est avant tout le thème des métiers « signe de la valeur sentimentale qu'on lui accordait »13 ainsi que les scènes se déroulant en plein air qui y sont représentées14. Suivent notamment au xvie siècle des évolutions significatives : il y a une apparition progressive de l'image de la femme, de l'enfant et plus généralement de la famille15 et les scènes intérieures sont beaucoup plus fréquentes, signe pour l'historien de la « tendance nouvelle du sentiment désormais tourné vers la vie privée »16. Au xviie siècle, les scènes de la vie quotidienne se développent, notamment avec des représentations centrées sur les enfants. Les traités de morales, notamment celui de Jean-Baptiste de La Salle révèlent aussi l'importance nouvelle pour Ariès des devoirs des parents envers les enfants17 et les scènes de la vie biblique mettent en avant la vie familiale18.

Reprenant notamment les travaux de Georges Duby sur la société médiévale, Ariès affirme que c'est bien le sentiment du lignage, et non celui la famille, qui prenait énormément d'importance entre le xie et le xiiie siècle. La distance entre l'enfant et ses parents pendant le Moyen Âge est confirmé pour Ariès par l'existence répandue de contrats de louage qui consiste à placer l'enfant très jeune dans une autre famille où il exerce la fonction de serviteur19. Plus généralement, la socialisation est assurée par la « participation familière des enfants à la vie adulte »20. Ceux-ci sont socialisés notamment dans la rue (beaucoup plus densément occupée) mais aussi dans les « grandes maisons » du XVe au XVIIe siècle qui appartiennent aux familles les plus riches mais qui regroupent tout un ensemble d'individus sans lien de parenté (serviteur, clerc, commis, apprentis, etc.) dont la configuration des pièces, sans spécialisation et sans séparation public/intime empêche le developpement d'un sentiment familial21. Ainsi, Ariès ne nie pas l'existence de la famille, mais affirme que celle-ci correspondait bien moins qu'aujourd'hui à une réalité sentimentale. C'est à partir du xve siècle que commence une « révolution profonde et lente »22 avec l'extension de la fréquentation scolaire : l'éducation se fait de plus en plus par l'école. Or, l'écolier n'est pas aussi éloigné de sa famille que l'apprenti l'était auparavant, ce qui encourage la création de sentiments familiaux semblables à ceux de la famille moderne 23. Ariès montre qu’à partir de la fin du xviie siècle, une évolution s’amorce, s’accélère et se généralise à partir des années 1760. On prit progressivement en compte l’enfance en même temps que l’amour maternel se développait. Le recul de la mortalité, entraîna les débuts du contrôle des naissances, une véritable révolution démographique au xviiie siècle. Ce fut l’apparition de la famille moderne, désirant moins d’enfants pour mieux les éduquer et leur assurer un avenir.

Ainsi, Ariès explique l'importance donnée à l'enfant dans notre société contemporaine par le fait que la mortalité et la fécondité ayant baissé, la nucléarisation de la famille autour d'un enfant au potentiel de vie favorable s’est renforcée. Il n'y a pas dans cette thèse de notion de rupture avec les anciennes traditions, mais seulement une évolution des mentalités, qui, faisant le lien entre mortalité et importance de l’enfant, prépare l'étude d'Ariès sur la mort
概要
第一部:子供の頃の気持ち

エリザベート・ヴィジェ=ルブラン、マリー・アントワネットとその子供たち。

第1章(「人生の年齢」)では、アリエスは、中世において、現在の意味とはかけ離れた、主に依存関係を定義していた「子供時代」という用語の歴史を述べ る。フランス語の 「青年期」、「子供時代」、「青年期 」という用語は、今日のように明確に定義された年齢を意味するものではなかった。幼年期は単なる人生の一時期ではなく、何よりも社会的地位の低さを指して いた(たとえば使用人は「プチ・ギャルソン」と呼ばれた)3。適切な用語(マーモット、ベベ、思春期、バンバン)を用いた年齢による区別は、17世紀、特 にポルト・ロワイヤル・デ・シャン(Port-Royal des Champs)で初めて登場し、19世紀まで続いた。第2章は、そのタイトルが示すように、「子供時代の発見」について述べている。13世紀末までは、画 家たちが子どもを描くことはほとんどなく、また大人の身体的特徴を備えた子どもを描くこともなかった4。その後、14世紀以降、宗教的な子どもの図像(イ エスの幼年期、聖母の幼年期、天使の幼年期など)が増え、15世紀から16世紀にかけては、世俗的な図像(学校の子ども、家庭の子どもなど)がそれに続い た5。次に、子供の死に対する感情について分析する。アリエスは、モンテーニュが「2、3人の子供を看護婦に死なせたが、後悔はしなかったが、怒りはしな かった」と語ったという記述を用いて、乳幼児期の子供の死は、今日よりもずっと無関心であったという考えを提唱する。16世紀から17世紀にかけて、乳幼 児の死亡率は依然として高かったが、その意識は変化していた。葬儀の肖像画には、最初は両親と一緒に描かれ、やがて子供自身の肖像画が描かれるようになっ た。最後にアリエスは、16世紀に登場したプットーの描写の流行を指摘するが、これもまた「子ども時代に対する幅広い関心の動き」を反映している2。

そして歴史家は、第3章(「子供の服装」)で、服装の変化を分析することで、自分の論文の真理を実証しようとする。中世には、今でいう子供と大人の衣服を 分けるものは何もなかった6。しかし、17世紀になると、最初は社会的上層部や、学校に最初に通う少年たちの間で(アリエスは若きルイ13世の服装を例に 挙げている)、子どもはもはや大人のような服装をしなくなった7。次章のゲームの分析は、子供時代が徐々に大人の世界から切り離されていったというこの考 えを裏付けている。人形遊びや輪投げなど、今日ではもっぱら子供向けと考えられている遊びは、中世以降になるまで子供だけのものではなく、社会階層の最上 位階級だけのものであった。他方、現在では大人も遊ぶようになった偶然性のゲームも、若者を排除するものではなかった。恥知らずから無邪気へ」と題された 章によれば、子供たちが一定の年齢に達するまで、子供たちの前で性的なことに言及することは禁止されていなかった。16世紀に教育運動が生まれ、その後拡 大し、特に専門的な文学によって「子供たちを生活の穢れから守ろう」8としたのである。

このように、フィリップ・アリエスが出発点とした中世社会には、子どもという意識がなかった。だからといって、子どもが軽視されたり、見捨てられたり、軽 蔑されたりしていたわけではない。しかし、子どものような特殊性、つまり、子どもと大人、さらには若い大人とを本質的に区別する特殊性が意識されていない のである。子どもは、生存が危ぶまれる死亡率の高い時期を過ぎると、すぐに大人と融合する。彼はこう書いている。

「中世から近世にかけて、そして労働者階級では長い間、子どもは母親や看護婦の助けなしに行動できるとみなされるとすぐに大人と混同された。
- フィリップ・アリエス

第二部:学校生活

15世紀から18世紀にかけてのコレージュの導入と発展は、このような子供たちの隔離を助長した。中世の学校では生徒の年齢には無関心であったが、次第に 年少者を年長者に預けることを嫌うようになった。年齢によるクラスの区別は19世紀までますます明確になり、子供と大人を分けるようになった10。中世の ラテン語学校では、教師は生徒の生活に口を出すことはなく、授業が終わるとすぐに教師の権威から逃れた。一方、近代は、生徒に対する真の道徳的責任を負う 教師による規律と命令によって特徴づけられる。教会と国家の機能を行使する思想家やモラリスト(特にジャンセニストとイエズス会)の推進力のもと、学校の 役割は、将来の大人たちに道徳的・社会的訓練を提供することであった11。同時に、アリエスによれば、中等学校はますます多くの生徒を募集し、たとえ長い 間大多数の女子生徒や労働者階級が排除されたままであったとしても、不可欠な教育機関となった12。

第三部:家族

中世の世俗的な図像を分析することで、アリエスは、描かれたのは何よりも「感傷的な価値の表れ」13である商売のテーマと、屋外の風景14であったことを 示す。特に16世紀には、女性や子供、より一般的な家族の姿が徐々に登場し15、室内の情景がより頻繁に描かれるようになった。歴史家によれば、これは 「情緒が私生活に集中する新しい傾向」の表れである16。17世紀には、日常生活の情景が、特に子どもを中心に描かれるようになった。ジャン・バティス ト・ド・ラ・サールを筆頭とする道徳論もまた、アリエスにとって子供に対する親の義務が新たに重要な意味を持つことを明らかにした17。

中世社会に関するジョルジュ・デュビの研究に特に言及しながら、アリエスは、10世紀から13世紀にかけて非常に重要な意味を持つようになったのは、実の ところ、家族ではなく血統の感情であったと主張する。中世における子供と両親の間の距離は、幼い子供を別の家に預け、そこで使用人として働かせるという賃 貸借契約が広く存在していたことからも、アリエスには確認できる19。より一般的には、社会化は「子どもたちが大人の生活に身近に参加する」ことによって 保証された20。子供たちの社会化は、(人口密度がはるかに高い)路上でも行われたが、15世紀から17世紀にかけての「大邸宅」でも行われた。大邸宅 は、最も裕福な家族のものであったが、無関係な人々(使用人、書記、事務員、見習いなど)が集まっており、その部屋の間取りは、専門化されておらず、公的 /親密的な分離もないため、家族感情の発達を妨げていた21。アリエスは家族の存在を否定はしないが、それが今日ほど感傷的な現実ではなかったと断言す る。15世紀以降、「深遠かつ緩慢な革命」22が、就学の普及とともに始まった。学童は、かつての見習いほど家族から離れなくなり、現代の家族のような家 族の絆の形成が促された23。アリエスは、17世紀末以降、変化が始まり、加速し、1760年代以降に広まったことを示している。 母性愛が発達すると同時に、子ども時代が徐々に考慮されるようになった。死亡率が低下したことで、18世紀には出生管理が始まり、まさに人口革命が起こっ た。これは近代的な家族の出現を意味し、子供たちをよりよく教育し、将来を保証するために、子供の数を減らすことを望んだ。

アリエスは、現代社会における子どもの重要性を、死亡率と出生率の低下という事実によって説明している。この論文には、古くからの伝統との決別という概念 はなく、ただメンタリティの変化があるだけであり、死亡率と子どもの重要性を結びつけることで、アリエスの死についての研究への道を開いている。
Éloges et critiques

Publié en France en 196024, l’ouvrage passa presque inaperçu, mais une fois traduit en anglais, il rencontra un large succès aux États-Unis, ce qui assit l’autorité internationale de son auteur. Il fut très apprécié par les spécialistes des sciences humaines, mais fut aussi critiqué en ce qu'il niait tout sentiment de l’enfance au Moyen Âge, situant l’apparition de l’amour maternel au xviiie siècle alors qu’il n’y aurait eu qu’évolution1. Dans la préface de la réédition du livre en 1973, Philippe Ariès répondit à la critique en nuançant certaines de ses affirmations concernant l’amour maternel et l’amour conjugal tout en réaffirmant l’essentiel de ses thèses de 1960.

« L'influence, directe ou indirecte, de ce livre sur les historiens d'aujourd'hui reste considérable, qu'ils en aient conscience ou non »1 soulignait l'historien François Lebrun.

Toutefois, la thèse de Philippe Ariès a, depuis sa parution, été mise en cause à de nombreuses reprises, et même directement réfutée, par les travaux de différents historiens (Geoffrey Elton, Shulamith Shahar, Pierre Riché et Danièle Alexandre-Bidon, Nicholas Orme, Journal of Sport History, Vol. 18, n°2 (été 1991), Mark Golden25, Reidar Aasgaard26)[réf. nécessaire]. L'historien médiéviste britannique Nicholas Orme s'inscrit explicitement en faux contre la thèse d'Ariès dans l'introduction de son ouvrage de 2001, Medieval Children, allant jusqu'à écrire : « Les conceptions d'Ariès étaient erronées ; pas simplement dans le détail mais dans leur essence. Il est temps de les enterrer »27.
称賛と批評

196024年にフランスで出版されたこの本は、ほとんど注目されることなく終わったが、英訳されるとアメリカで大成功を収め、著者の国際的権威を確立し た。人間科学の専門家からは高く評価されたが、中世に幼年期の感覚があったことを否定し、母性愛が進化したに過ぎないと考えられていた18世紀に母性愛の 出現を位置づけたことで、批判も受けた1。フィリップ・アリエスは、1973年の再版の序文で、1960年のテーゼの本質を再確認しつつ、母性愛と夫婦愛 に関する主張の一部を修飾することで、批判に反論した。

「本書が今日の歴史家に与えた影響は、直接的であれ間接的であれ、その自覚の有無にかかわらず、相当なものである」1 と歴史家フランソワ・ルブランは強調する。

しかし、その出版以来、フィリップ・アリエスの論文は、さまざまな歴史家の研究(ジェフリー・エルトン、シュラミス・シャハール、ピエール・リシェとダニ エーレ・アレクサンドル=ビドン、ニコラス・オーム、『Journal of Sport History』第18巻第2号(1991年夏)、マーク・ゴールデン25、レイダー・アースガード26)によって、何度も異議を唱えられ、さらには直接 的に反論されてきた[要参照]。イギリスの中世史家ニコラス・オームは、2001年に出版した著書『中世の子供たち』の序文で、アリエスの論文に明確に反 対している。アリエスの概念は間違っていた。
Bibliographie
Philippe Ariès, L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, Paris, Seuil, 1975 (1re éd. 1960) (lire en ligne [archive]).
Guillaume Gros, « Philippe Ariès : naissance et postérité d’un modèle interprétatif de l’enfance », Histoire de l’éducation, vol. 125,‎ 2010, p. 49 à 72 (DOI 10.4000/histoire-education.2109, lire en ligne [archive], consulté le 19 juillet 2017).
Jean-Louis Flandrin, « Enfance et société : Ph. Ariès, L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime. », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations., vol. 19e année, no 2,‎ 1964, p. 322-329 (DOI 10.3406/ahess.1964.421149, lire en ligne [archive], consulté le 19 juillet 2017).
C. Peyre, « Ariès Philippe, L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime. », Revue française de sociologie, nos 1-4,‎ 1960, pages 486-488 (lire en ligne [archive], consulté le 19 juillet 2017).
Mark Golden, Children and Childhood in Classical Athens,Baltimore et Londres, The Johns Hopkins University Press, 1990, 268 p.
Brian Milne, The History and Theory of Children’s Citizenship in Contemporary Societies, Springer, New York London, 2013.
Paula S. Fass, The Routledge History of Childhood in the Western World, Routledge, London and New York, 2013.
参考文献
Philippe Ariès, L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime, Paris, Seuil, 1975 (1st ed. 1960) (read online [archive]).
Guillaume Gros, 「Philippe Ariès: naissance et postérité d'un model interprétatif de l'enfance」, Histoire de l'éducation, vol. 125, 2010, pp. 125, 2010, pp.49-72 (DOI 10.4000/histoire-education.2109, read online [archive], accessed 19 July 2017)。
Jean-Louis Flandrin, 「Enfance et société : Ph. Ariès, L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime」, Annales. Économies, Sociétés, Civilisations」, Annales. 19th year, no. 2, 1964, pp. 322-329 (DOI 10.3406/ahess.1964.421149, read online [archive], accessed 19 July 2017).
C. Peyre, 「Ariès Philippe, L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime,」 Revue française de sociologie, nos. 1-4, 1960, pp.486-488 (read online [archive], accessed 19 July 2017).
Mark Golden, Children and Childhood in Classical Athens,Baltimore and London, The Johns Hopkins University Press, 1990, 268 pp.
Brian Milne, The History and Theory of Children's Citizenship in Contemporary Societies, Springer, New York London, 2013.
Paula S. Fass, The Routledge History of Childhood in the Western World, Routledge, London and New York, 2013.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27enfant_et_la_vie_familiale_sous_l%27Ancien_R%C3%A9gime

『〈子供〉の誕生』(こどものたんじょう、フランス語:L'Enfant et la Vie familiale sous l' Ancien Regime)は、 フランスの歴史学者フィリップ・アリエスの著作である。1960年に公刊された。子供と大人の一線を当然視し、学校教育制度を当然視する現代の子供観に対 して、疑義を呈する書物である。フランス語の原題は『アンシャンレジーム期の子供と家族生活』という意味であり、「〈子供〉の誕生」は、日本の翻訳者 [誰?]がつけたものである。

アリエスは、中世ヨーロッパには教育という概念も、子供時代という概念もなかった、と言う。 7〜8歳になれば、徒弟修業に出され、大人と同等に扱われた、と言う。飲酒も恋愛も自由とされた、と言う。なぜ大人と子供の一線を7〜8歳に引いたのかと 言えば、この時期に言語によるコミュニケーションが可能になると考えられたためである、と言う。 7〜8歳以前の子供は動物と同じ扱いであり、大人がフリスビー代わりに投げ遊び、落として死なせたこともあるという。乳幼児死亡率が高く、5歳までは頭数 に入れられなかった。もっとも、乳幼児死亡率が高かった理由として、医学水準が低かったことだけではなく、両親のベッドの中で、あまりにも頻繁に窒息によ り非業の死を遂げる子供が多かったといった理由も挙げられている。

教会は、嬰児殺しを厳禁していた。が、両親があれは事故だったと主張してしまえば、それ以上追及する者はいなかった。[要出典]

近代的な学校教育制度が現れたのは、17世紀のことである。当時の教育者たちは、古代には存在した学校教育を倣い、「純真無垢」を理念とした。「純真無 垢」とは何か。子供と大人を引き離すこと、特に子供にとってセックスを禁忌にすることだった。また、子供として保護される期間の延長も提唱した。この時期 から、美術も子供をテーマにし始めた、それ以前は美術が子供をテーマにすることはなかった、と述べる。

近代学校教育制度は、大人とは異なる、子供服というものを編み出した、と述べる。この傾向は特に男児に顕著で、男児の特徴的な衣装である半ズボンが考案さ れた。それに対し、女児の服装の変化には無頓着であった。女児は家事に専念すればいいのであって、学校教育を受ける必要性が少ないと考えられたためだ、と 述べる。

これを受け、近代的な学校教育制度は、同年齢の子供を同一のクラスに編成した、と述べ、極端な場合には、寄宿舎制度を設け、子供を外部から遮断した、と述べる。

杉山光信・杉山恵美子訳 『〈子供〉の誕生:アンシァン・レジーム期の子供と家族生活』 みすず書房、1980年、ISBN: 978-4622018322
https://x.gd/RNdvv

Centuries of Childhood: A Social History of Family Life (French: L'enfant et la vie familiale sous l'ancien régime; English: lit. "The Child and Family Life in the Ancien Régime[1]) is a 1960 book on the history of childhood by French historian Philippe Ariès known in English by its 1962 translation.[2] It is considered the most famous book on the subject,[2] and it is known for its argument that the concept of "childhood" is a modern development.

Synopsis
The book argues that childhood as an idea has changed over time.[2] It covers the concepts of childhood, adult–child relations, and childhood experience across cultures and time periods.[2] His most well-known sources are medieval paintings that show children as small adults.[3] Ariès argues that childhood was not understood as a separate stage of life until the 15th century, and children were seen as little adults who shared the same traditions, games, and clothes.[3]


Children's Games, Bruegel, 1560
Its most famous conclusions are that "childhood" is a recent idea,[3][4] and that parenting in the Middle Ages was largely detached.[4] Ariès argues the following: nuclear family bonds of love and concern did not exist in the era, and children died too often to become emotionally attached.[3][4] Children were not treated as delicate or protected from sexuality.[3] They spent time with adults outside of family structures, and were not always segregated to school and family structures.[2] Often they would be fostered to others as domestic servants.[3]

Despite the book's fame for its thesis, Centuries of Childhood focuses more on the beginnings of systematized schooling and the decline of a common public sociability.[3] This focus extends from the author's greater criticism of modern life and its schism of social elements he saw to be once united: "friendship, religion, [and] profession".[3] In this way, Ariès did not believe modern families adequately replace the role of common public community.[3]

Criticism
There has been widespread criticism of the methods that Ariès used to draw his conclusions about the role of childhood in early modern Europe. One of his most noted critics was the historian Geoffrey Elton. Elton's main criticism of Ariès is paraphrased in Richard J. Evans's book on historiography, In Defence of History: "...in everyday life children were indeed dressed differently to adults; they were just put in adult clothes to have their portraits painted."[5]

That is to say that Ariès took early modern portraits as an accurate representation of the look of early modern families whereas a lot of the clients would use them to improve their status.

The assertion that the medieval world was ignorant of childhood has undergone considerable attack from other writers.[6]

Further criticism of Ariès is found in an article from 1992 by Harry Hendrick for the Journal of the Economic History Society. Within the article, entitled “Children and Childhood,” Hendrick lists four criticisms of Ariès's work:

"Firstly that his data are either unrepresentative or unreliable. Secondly that he takes evidence out of context, confuses prescription with practice, and uses atypical examples. Thirdly, that he implicitly denies the immutability of the special needs of children, for food, clothing, shelter, affection and conversation. Fourthly, that he puts undue emphasis on the work of moralists and educationalists while saying little of economic and political factors."[7]


子ども時代の数世紀: 家族生活の社会史(フランス語: フランス語: L'enfant et la vie familiale sous l'ancien régime; 英語: lit. 「アンシャン・レジームにおける子供と家庭生活[1])は、フランスの歴史家フィリップ・アリエスによる1960年の児童史に関する著書であり、英語では 1962年の翻訳で知られている[2]。 このテーマに関する最も有名な著書とされており[2]、「児童」という概念が近代的な発展であるという主張で知られている。

あらすじ
アリエスは、15世紀まで子どもは人生の独立した段階として理解されておらず、子どもは同じ伝統、遊び、衣服を共有する小さな大人として見られていたと主張する[3]。


子供の遊び、ブリューゲル、1560年
その最も有名な結論は、「子ども時代」は最近の考え方であり[3][4]、中世の子育てはほとんど切り離されたものであったというものである[4] 。 [3][4]子どもはデリケートな存在として扱われることもなく、性的なものから保護されることもなかった[3]。子どもたちは家族構造の外で大人たちと 過ごし、学校や家族構造に隔離されるとは限らなかった[2]。

この本はそのテーゼで有名であるが、『幼年期の百年』は、システム化された学校教育の始まりと、一般大衆の社交性の衰退により焦点を当てている[3]。こ の焦点は、著者の現代生活に対するより大きな批判と、彼がかつてひとつであったと見た社会的要素の分裂から広がっている: 「友情、宗教、職業」[3]。このように、アリエスは近代の家庭が公共の共同体の役割を十分に代替しているとは考えていなかった[3]。

批判
アリエスが近世ヨーロッパにおける子供時代の役割について結論を導き出すために用いた方法については、広く批判があった。最も有名な批評家の一人は歴史家 のジェフリー・エルトンである。エルトンのアリエスに対する主な批判は、リチャード・J・エバンスの歴史学に関する著書『In Defence of History』(邦訳『歴史の擁護』)に言い換えられている: 「...日常生活において子どもは確かに大人とは違う服を着ていた。肖像画を描かせるために大人の服を着せていただけだ」[5]。

つまり、アリエスは近世の肖像画を近世の家庭の姿を正確に表していると考えていたのに対し、多くの顧客は自分の地位を向上させるために肖像画を利用していたのである。

中世の世界は子供時代を知らないという主張は、他の作家からもかなりの攻撃を受けている[6]。

アリエスに対するさらなる批判は、1992年にハリー・ヘンドリックが経済史学会誌に寄稿した論文に見られる。子どもと子ども時代」と題されたこの論文の中で、ヘンドリックはアリエスの研究に対する批判を4つ挙げている:

「第一に、彼のデータは代表的でないか信頼性に欠ける。第二に、彼は文脈から証拠を取り出し、処方と実践を混同し、非典型的な例を用いている。第三に、衣 食住、愛情、会話といった子どもの特別なニーズの不変性を暗に否定している。第四に、道徳主義者や教育主義者の仕事を過度に強調する一方で、経済的・政治 的要因についてはほとんど触れていないことである」[7]。


Legacy
"... in medieval society the idea of childhood did not exist."

Philippe Ariès, Centuries of Childhood[2]

Writing for The American Historical Review in 1998, Hugh Cunningham states that the book's influence "remains profound" after forty years, especially with respect to medieval childhood.[2] He added that Ariès successfully persuaded his readers that the experience of childhood and its treatment as a stage of life had evolved across time and place.[2] The book began the study of the history of childhood, which led to monographs on histories of individual aspects of childhood.[8] A misleading translation of the French sentiment ("feeling") into "idea" became one of the translation's best known lines, "In medieval society the idea of childhood did not exist", and led to a "mini-industry" of medieval scholars rebutting this false thesis.[2]

"It cannot be over-emphasized that there is nothing to be said for Aries's view of childhood in the middle ages. ... Aries's views were mistaken: not simply in detail but in substance. It is time to lay them to rest."

Nicholas Orme, Medieval Children[3]

The popular view of Ariès' thesis was dismantled over the coming decades.[4] Slate's Stephen Metcalf describes an "anti-Arièsist" cottage industry whose most notable practitioners include historians Steven Ozment and Nicholas Orme.[3] Orme wrote Medieval Children, a book dedicated to refuting the Ariès thesis,[3] which reviewers agree it did.[3][4] Orme concluded that "medieval children were ourselves, five hundred or a thousand years ago" and that their parents genuinely cherished and grieved for their children, similar to modern parents.[4] Despite these decades of refutation, the Ariès thesis persists in non-academics, who associate medieval children with "miniature adults".[3]

The book had considerable academic influence[3] and began a trend in the humanities where studied ideas are seen as caused by culture rather than by nature, biology, or self.[3] Metcalf described Centuries of Childhood as a book "that, virtually on contact, sets the mind on fire" for its imagination, especially as written in 1960, a time of childhood's expansion.[3] Metcalf asserted that Ariès' method of cultural causes influenced Michel Foucault's thinking, which has since touched most academic disciplines.[3]



遺産
「...中世の社会には、子供時代という概念は存在しなかった。

フィリップ・アリエス『センチュリーズ・オブ・チャイルドフッド』[2]。

1998年に『アメリカン・ヒストリカル・レヴュー』誌に寄稿したヒュー・カニンガムは、40年経った今でも、特に中世の幼年期に関して、この本の影響は 「深いまま」であると述べている[2]。彼はさらに、アリエスは、幼年期の経験と人生の段階としてのその扱いが、時代や場所を超えて発展してきたことを読 者に説得することに成功したと付け加えた。 [2]この本は、幼年期の歴史に関する研究を始め、幼年期の個々の側面に関する歴史に関するモノグラフへとつながった[8]。 フランス語のsentiment(「感情」)を「観念」と誤解させるような訳語は、「中世の社会では、幼年期という観念は存在しなかった」という、この訳 書の最もよく知られたセリフのひとつとなり、この誤ったテーゼに反論する中世の研究者たちの「ミニ産業」へとつながった[2]。

「アリエスの中世における子供観には何の根拠もないことは、いくら強調してもしすぎることはない。... ...アリエスの見解は、単に細部においてではなく、実質において誤っていた。今こそ、それを休息させる時である。」

ニコラス・オーム『中世の子どもたち』[3]。

Slate』のスティーヴン・メトカーフは、歴史家のスティーヴン・オズメントやニコラス・オームがその代表的な実践者である「反アリエス主義者」の家内 工業について述べている[3]。 [3][4]オーメは、「中世の子どもたちは、500年前も1000年前も自分たち自身であった」と結論づけ、その親たちは現代の親たちと同様に、純粋に 子どもたちを慈しみ、悲しんでいた[4]。

メトカーフは、『Centuries of Childhood』について、その想像力、特に幼年期が拡大した1960年に書かれたものであることから、「事実上、接した瞬間に心を燃え上がらせる」本であると評している[3]。

https://en.wikipedia.org/wiki/Centuries_of_Childhood



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