はじめによんでください

ローベル・エルツ

Robert Hertz, 1881-1915

池田光穂

☆ ロベール・エルツ(1881年6月22日、オー=ド=セーヌ県サンクルー - 1915年4月13日、ムーズ県マルシェヴィル)はフランスの社会学者で、第一次世界大戦中に戦死した[1]。 1904年にエコール・ノルマル・シュペリウールで哲学を専攻し、クラスで1位となる。イギリスの大英博物館で短期間学んだ後、フランスに戻り、エミー ル・デュルケムやマルセル・モースのもとで博士課程に入った。Annee Sociologiqueチームの重要なメンバーであり、彼の専門は宗教社会学であった。 エルツは初期の論文A Contribution to the Study of the Collective Representation of Death(1907年)とThe Pre-Eminence of the Right Hand: a Study in Religious Polarity(1909年)で最も知られている。死と右手』からの次の引用は、リチャード・ロビンスの『社会階層の文化的構築』(1997年)など、 今日でも人類学の論文にしばしば登場する:「あらゆる社会階層は、物事の本質に立脚していると主張する。こうしてそれ自体に永遠性を認め、変化や革新者の 攻撃から逃れるのだ。アリストテレスは、蛮族に対するギリシア人の民族的優越性によって奴隷制を正当化した」。 エルツの未完の博士論文のタイトルは『原始社会における罪と償い』であった。この論文の一部は、『L'Année』誌への寄稿や妻アリス(旧姓バウアー) との往復書簡とともに出版されている。また、サン・ベッセの祭りに関する論文(1913年)も発表しており、これはアルプス研究への人類学的貢献の最初の ものと見なされている[4]。死後、この行動での功績が認められ、クロワ・ド・シュバリエ勲章(レジオン・ドヌール)が授与された[5]。 (ウィキペディア英語)

★Robert Hertz fut tué à Marchéville, dans la plaine de la Woëwre, le 13 avril 1915.

Il avait eu, de son vivant, l'idée de réunir les «Mémoires» qui paraissent aujourd'hui. Mais, en ce temps-là, son casier à fiches était plein; il travaillait à sa thèse sur «Le péché et l'expiation dans les sociétés primitives»; celle publication n'était qu'un projet entre beaucoup d'autres: l'avenir d'un homme de trente-trois ans est sans limites... La guerre est venue... Le volume que nous publions aujourd'hui contient tout ce qu'a produit de définitif ce travailleur acharné.

Robert Hertz commença la Contribution à une étude sur la représentation collective de la mort aussitôt après sa sortie de l'École normale, en 1904. Reçu premier à l'agrégation de philosophie, il demanda une bourse d'études pour l'Angleterre, et c'est à Londres qu'il réunit les éléments de ce travail.

Ceux qui ont vu à ce moment-là ce jeune homme de vingt-trois ans peuvent témoigner de son ardeur, tandis qu'après avoir travaillé toute la journée à la bibliothèque du British Museum, il passait ses soirées à marcher de long en large dans son petit logement de Highgate; réfléchissant; mûrissant l'idée qui se dégageait peu à peu de l'énorme compilation des faits... Le jour où il eût la certitude d'avoir trouvé fut un jour d'exaltation il avait le sentiment de découvrir un fait sociologique nouveau: la mort, passage, période de transition entre la désintégration de l'individu exclu de la société des vivants et son intégration à la société mythique des ancêtres, aboutit, après avoir commencé par des obsèques provisoires, aux obsèques définitives, où elle s'achève: résurrection, initiation, communion de l'individu avec le monde de l'au-delà. Peut-être s'exagérait-il l'importance de cette découverte? Qu'on permette néanmoins à un témoin de ces jours heureux d'évoquer ce jeune savant, à peine sorti de l'adolescence, absorbé à un tel point par son travail qu'il vécut, pendant des mois et jusqu'à en apprendre la langue, avec les Dayaks de Bornéo, devenus pour lui non pas matière à fiches, mais réalité en chair et en os. Son interprétation des doubles obsèques jaillit, pour ainsi dire, d'un contact direct avec les «primitifs» de là-bas.

La rédaction de son mémoire se ressentit sans doute de cet enthousiasme juvénile. Ses maîtres, quand il leur communiqua son travail, se chargèrent de le réduire à ses justes proportions. Il fallut élaguer, restreindre, faire rentrer la toile, brossée avec un peu trop de fantaisie, dans le cadre scientifique de l'Année sociologique: «Ils ont raison», dit Robert Hertz, «c'était enfantin.»

La prééminence de la main droite parut dans la Revue philosophique en décembre 1909.

L'ambidextrie le préoccupa peut-être avant qu'il n'y vît un problème sociologique. Il avait eu connaissance des nouvelles méthodes pédagogiques qui développent à la fois la main droite et la main gauche des enfants, et cela l'avait intéressé. Il avait, depuis un an, un fils. Ce qui faisait pour lui l'intérêt de celle étude, au point de vue sociologique, c'est qu'elle est une contribution à l'analyse de notre représentation de l'espace: espace profondément asymétrique, vivant et mystique chez le primitif; abstrait, vide et absolument isotrope chez les géomètres, depuis Euclide jusqu'aux modernes.


Saint Besse fut commencé à Cogne pendant les grandes vacances de l'année 1912. L'été précédent, Robert Hertz avait fait, sac au dos, un tour dans les Alpes Grées. Il avait remarqué ce bourg, à quelques heures de marche d'Aoste, au pied du «Grand Paradis», isolé dans la montagne par l'absence de routes carrossables (1); son torrent bleu écumant, le vieux pont de pierres roses, les groupes de maisons où, depuis des siècles, la vie s'écoule sans change-ment... Il s'était promis de revenir, sans idée préconçue, simplement à cause de la beauté du pays et des mœurs primitives des habitants.

Sans qu'il l'eût voulu ni cherché, saint Besse s'imposa.

D'abord, la fête. Il faut aller coucher dans une grange de l'Alpe de Chavanio, partir bien avant le jour avec un des bergers pour passer le col, assez aride (où les cristaux affleurent et où les chamois sont chez eux) qui relie Cogne au val Soana. Après une longue descente solitaire dans des alpages perdus, on arrive presque soudainement au milieu de groupes endimanchés, jeunes filles élégantes aux colliers de verroterie venant de Paris, familles bruyantes et joyeuses. L'animation de ce «pardon» montagnard est extraordinaire et paraît insolite si haut, si loin de tout.

Aux abords des rôtissoires en plein vent, les gigots sont retenus d'assaut. Chaque groupe cherche une bonne place pour pique-niquer à l'aise. Après le recueillement solennel de la fête religieuse, la foule grouillante se délasse, mange, les bouchons sautent... C'est là que Robert Hertz fit la connaissance, autour d'un gigot, d'un ou deux de ses informateurs.

Ceux de Cogne partent de bonne heure; la route est longue; les autres s'égaillent peu à peu. Il ne reste bientôt plus que quelques ivrognes difficiles à ébranler... puis c'est le silence. Silence comme il ne peut y en avoir que dans un pâturage sans torrent.

Les cierges achèvent de se consumer dans la chapelle sombre, l'échelle adossée au rocher, derrière l'autel, ne supporte plus le poids de ceux qui, tout à l'heure, sont montés gratter un morceau de la pierre sacrée...

Robert Hertz, avant de descendre vers le val Soana, resta un long moment à réfléchir près de l'immense rocher informe et de la petite chapelle aux lignes régulières...

À partir de ce jour-là, ce fut l'enquête joyeuse, si du moins on peut appeler enquête ses conversations si simples, si familières, avec les gens du pays?

Dans sa conclusion, B. Hertz dit que «l'hagiographie fera bien de ne pas négliger ces instruments de recherche que sont une paire de bons souliers et un bâton ferré...»; mais, à quoi serviraient ces instruments, sans ce rare pouvoir de sympathie, ce rayonnement qui efface presque instantanément la méfiance, une modestie si complète qu'elle abolit toute distance, et le pouvoir socratique (seule qualité qu'il se reconnaissait) de rendre les gens loquaces, de les mettre en valeur, «d'allumer» leur esprit? Il faut se rendre compte que rien n'est plus difficile que des recherches de ce genre, faites parmi les gens les plus méfiants du monde: rudes paysans vivant à l'écart des étrangers, ecclésiastiques italiens. Et pourtant, tel un naturaliste trouvant facilement, dans cette même région, les papillons ou les plantes qui lui manquent, sans effort, en se promenant, en vivant au milieu des gens du pays, il recueillait des faits, des reliques. Un jour, une brave femme lui donna, dans une chaumière du val Soana, une image enluminée du saint, grossièrement protégée par une boîte de verre colorié.

Cette étude le passionna.

Combien plus vivant que le travail de bibliothèque, ce contact direct avec des réalités tout aussi riches en possibilités que les rites des primitifs de l'autre bout du monde.

Il n'abandonna jamais Saint-Besse. Il étendit ses recherches non seulement au culte des rochers et au «saut de la roche», mais au culte des sources, aux fontaines saintes, aux cimes sacrées des monts, trouvant jusque dans la mythologie grecque des analogies puissantes entre l'origine du culte de certains personnages de l'Olympe (Athéna, Pégase) et celui de l'humble Besse.

«La roche abrupte, la cime vertigineuse du mont, la force d'une fissure ou d'une caverne éveillent dans l'esprit des hommes des images qui composent non seulement des mythes où ces éléments sont encore très apparents, mais d'autres où la transposition, plus complète, laisse à peine deviner l'origine de l'image (Athéna jaillissant de la tête de Zeus),» écrit un ami, commentant le travail inspiré par saint Besse: Légendes et cultes des roches, des monts et des sources, que B. Hertz n'eut pas le temps de mettre au point.

Il se préparait à faire, en septembre 1914, un voyage en Grèce avec son ami Pierre Roussel, car il voulait pour ce nouveau travail, connaître autrement que par les livres le paysage grec, particulièrement les régions accidentées où le thème du «saut de la roche», de la «naissance d'Athéna», de «l'essor de Pégase» ont pu prendre naissance (Acarnanie, roches delphiques, Arcadie, Etolie, Acrocorinthe, etc.).


La guerre... Ce volume se termine par des dictons populaires ayant trait au chant des oiseaux: recueillis sur le front, dans les bois d'Herméville, près d'Etain, où il passa les derniers mois de sa vie en compagnie de ces «poilus de la Mayenne et d'ailleurs» qui lui donnèrent ses dernières joies de folkloriste.

Voici la lettre qui accompagnait l'envoi des dictons:

Je t'envoie un supplément à ma collection de dictons... J'ai eu particulièrement du plaisir à recueillir les discours des oiseaux. Je ne me rends pas compte de ce qu'il y a d'inédit et d'original là-dedans. Je sais que beaucoup ont déjà été publiés, mais c'est un domaine où les moindres variantes ont leur intérêt. Un jour je t'ai rapporté de la Bibliothèque quelques notes sur le chant des oiseaux, extraites du livre de Rolland sur la Faune populaire de la France. Mais comme c'est différent de les recueillir de la bouche même des campagnards, de cueillir les fleurs toutes fraîches au lieu de les extraire, pâlies et séchées, d'un herbier poudreux. Bien entendu, il aurait fallu noter les airs; mon ignorance me l'a interdit.

Tous ces discours viennent des vieux; c'est une science traditionnelle qui malheureusement ne se transmet plus. L'enfant (et l'adulte) s'y exerçaient à reconnaître et à reproduire le rythme et le ton des chants des différents oiseaux tout en y ajoutant un élément ou instructif ou comique, rarement moral. Même mes grands enfants d'ici prennent un plaisir très vit à se rappeler ces «discours». C'est un jeu de reconnaissance qui certainement développe l'habileté à percevoir et discerner les sons. Je le sens par les progrès que j'ai faits moi-même. Intéressant de comparer les paroles diverses prêtées selon les lieux au même oiseau; on retrouve constamment le même rythme, le même son, les mêmes éléments fondamentaux. Et puis, il serait curieux de chercher comment l'esprit populaire s'y prend pour ajouter un sens à ces sons multiples. Encore une fois, ce qui me frappe, c'est le sérieux ou le demi-sérieux de tout cela: il y a bien eu un temps où les grands-pères initiaient leurs petits-enfants et leur taisaient comprendre le chant des oiseaux.

... J'espère compléter encore mon petit recueil; il m'a fait passer plus d'un moment agréable au cours de ces longues heures de «travail de nuit» ou bien nous a distraits du bruit des obus dans nos petites huttes à la lisière des bois: c'est peut-être tout leur intérêt.

Il mourut un mois à peine après avoir écrit cette lettre. Il donna sa vie à son pays, et ce don, il l'avait fait dès le premier jour de la guerre, heureux de disparaître dans la masse anonyme, d'être «humble sergent des armées de l'Est», comme il disait en souriant. Ainsi s'achève son œuvre. Au lieu de les étudier abstraitement, il vécut, avec quelle intensité, ces formidables expériences sociales que sont les guerres...

Malgré tant de liens qui le retenaient à la vie, il aspirait «à la région ardente où se consomme le plein sacrifice» et où l'individu disparaît, absorbé par les forces sociales auxquelles il voulut, consciemment et de toute son âme, se soumettre. Tertre sacré lui aussi, que celui d'où il marcha, innocent et sans haine, vers les Allemands invisibles qui mitraillaient les trois cents mètres de terrain découvert qu'ils savaient, lui et ses compagnons, devoir traverser pour attaquer Marchéville, petite ligne blanche derrière un rideau d'arbres. Ils sont tous tombés -lui, le front en avant, en plein élan...

Alice Robert HERTZ.
ロベルト・ヘルツは1915年4月13日、ヴォエヴル平原のマルシェ ヴィルで戦死した。

彼は生前、今日出版されている『回想録』の編纂を構想していた。彼は「原始社会における罪と贖罪」という論文に取り組んでいたが、この出版は数あるプロ ジェクトのひとつに過ぎなかった。戦争が始まった...。今日私たちが出版する一冊には、この働き者の決定的な仕事がすべて含まれている。

ロベール・エルツは、1904年に師範学校を卒業するとすぐに、「死の集団的表象に関する研究への貢献」(Contribution à une étude sur la représentation collective de la mort)を始めた。哲学のアグレガシオン試験に合格した彼は、奨学金を得てイギリスに留学し、ロンドンでこの著作のための資料をまとめた。

大英博物館の図書館で一日中働いた後、夜はハイゲートの小さなアパートを歩き回り、膨大な事実の積み重ねの中から次第に浮かび上がってくるアイデアを熟成 させながら考えていたのだから......。死は通過点であり、生者の社会から排除された個人の崩壊と祖先の神話的社会への統合の間の移行期間である。 仮の葬儀で始まった死は、最後の葬儀で終わる。復活、イニシエーション、個人と彼方の世界との交わり。おそらく彼は、この発見の重要性を誇張していたのだ ろう。彼は自分の仕事に没頭するあまり、言葉を覚えるまでの数カ月間、ボルネオ島のダヤク族と生活を共にした。彼らは彼にとって単なる記録の対象ではな く、生身の現実となったのだ。彼の二重葬の解釈は、いわば向こうの「原始人」との直接の接触から生まれたのである。

論文の執筆は、間違いなくこの若者の熱意に影響されていた。彼が自分の仕事を教師たちと分かち合うと、教師たちはそれを適切な割合に縮小することを自らに 課した。彼らは、少し空想的に描きすぎたキャンバスを、『社会学年鑑』の科学的な枠組みにはめ込み、制限し、剪定しなければならなかった。

右手の優位性は1909年12月のRevue philosophiqueに掲載された。

社会学的な問題としてとらえる以前から、両手利きには関心があったのかもしれない。子供の右手と左手の両方を発達させる新しい教育法の話を聞いたことがあ り、それに興味を持ったのである。彼には1年前から息子がいた。ユークリッドから現代に至るまで、幾何学者にとっては抽象的で空虚で絶対的に等方的な空間 である。


サンベッセは、1912年の夏休みにコニュで制作が始まった。その前の夏、ロバート・ヘルツはアルプ・グレをバックパックで旅していた。アオスタから歩い て数時間、「グラン・パラディーゾ」の麓にあるこの村は、道路がないために山の中で孤立していた(1)。泡立つ青い急流、ピンク色の古い石橋、何世紀にも わたって変わらぬ生活が営まれている家々......。何の先入観もなく、ただこの国の美しさとそこに住む人々の原始的な風習に惹かれて、また戻ってくる と心に誓っていた。

知らず知らずのうちに、探さなくても、サン・ベッセはその存在感を示していた。

まずは祝祭だ。アルプ・デ・シャヴァニオの納屋で一夜を明かし、コニュとヴァル・ソアナを結ぶかなり乾燥した峠(結晶が露頭となり、カモシカが棲息してい る)を越えるため、羊飼いの一人と一緒に日の出前に出発する。人里離れた山の牧草地を長く孤独に下っていくと、日曜日のベストに身を包んだ人々、パリから 来たガラスのネックレスをつけたエレガントな少女たち、騒々しく幸せそうな家族連れの中に突然現れる。この山の "パードン "の活気は並外れており、これほど高く、何もかもから遠く離れていることが珍しく思える。

野外のロティサリーでは、子羊の足が飛ぶように売れていた。各グループはピクニックをするのにちょうどいい場所を探していた。宗教的な祭典の厳粛な雰囲気 の後、群衆はくつろぎ、食事をし、コルク栓を抜く......。ロベール・ハーツはここで、子羊のモモ肉を食べながら、1人か2人の情報提供者と会った。

コニュから来た人たちは早く出発したが、道は長く、他の人たちは次第に道に迷った。やがて、酔っぱらいが数人残るのみとなった。小川のない牧草地ならでは の静寂。

暗い礼拝堂ではロウソクの火が消え、祭壇の後ろの岩に立てかけられた梯子は、聖なる石のかけらを削るために登ってきた人々の重さを支えきれなくなってい た...。

ヴァル・ソアナに下りる前、ロベルト・ヘルツは、その巨大で形のない岩と、規則正しい線を持つ小さな礼拝堂について長い間考えていた...。

その日以来、地元の人々との素朴で親しみのある会話を調査と呼ぶなら、それは楽しい調査だった。

結論として、B.ヘルツは、「萩の歴史は、一足の良い靴と靴を履いた杖という調査道具をおろそかにしないほうがよいだろう」と述べている。しかし、このよ うな道具は、類まれな共感力、不信感をほとんど瞬時に消し去ってしまう輝き、あらゆる距離をなくしてしまうほどの完全な謙遜、そして、人々に話をさせ、目 立たせ、彼らの精神を「明るく」するソクラテスの力(ヘルツが自分自身に認めた唯一の資質)なしには、何の役にも立たないだろう。外国人と離れて暮らす荒 くれ農民や、イタリアの教会関係者など、世界で最も不信感を抱いている人々の間で行われるこの種の調査ほど困難なものはない。しかし、同じ地域で必要な蝶 や植物を簡単に見つける博物学者のように、彼は地元の人々の間を歩き回り、生活することで、事実や遺物を難なく収集した。ある日、ヴァル・ソアナのコテー ジで、善良な女性から、色ガラスの箱で粗末に保護された聖人の照らされた像をもらった。

この研究は彼を魅了した。

地球の反対側に住む原始人の儀式と同じように可能性に満ちた現実に直接触れることは、図書館の仕事よりもずっと生き生きとしていた。

彼はサン=ベスを離れることはなかった。岩の崇拝や「岩飛び」だけでなく、泉、聖なる泉、聖なる山頂の崇拝にまで研究を広げ、オリンポスのある人物(アテ ナ、ペガサス)の崇拝の起源と、地味なベッセの崇拝の起源との間に、ギリシャ神話における強力な類似性を見出した。

「突然の岩、険しい山頂、裂け目や洞窟の力は、人の心にイメージを呼び起こし、これらの要素がまだはっきりと残っている神話だけでなく、より完全な置き換 えによって、イメージの起源(ゼウスの頭から湧き出るアテナ)をかろうじてほのめかす神話を構成している: B.ヘルツは、この著作を執筆する時間がなかった。ヘルツには、それを完成させる時間がなかった。

1914年9月、彼は友人のピエール・ルーセルとギリシャへの旅行を準備していた。本以外の方法でギリシャの風景、特に「岩の跳躍」、「アテナの誕生」、 「ペガサスの上昇」というテーマが生まれたと思われる険しい地域(アカルナニア、デルフィの岩、アルカディア、エトリア、アクロコリントなど)を知りた かったからである。


戦争... この巻の最後を飾るのは、前線で、エタンに近いエルメヴィルの森で収集された鳥のさえずりに関する俗説である。エルメヴィルでは、彼は人生の最後の数ヶ月 を、民俗学者としての最後の喜びを与えてくれた「マイエンヌの詩人たち」とともに過ごした。

以下は、格言の派遣に添えられた手紙である:

私の格言集の補足をお送りします。鳥のことわざを集めるのが特に楽しかった。特に鳥の格言を集めるのが楽しかった。すでに出版されているものが多いのは承 知していますが、わずかなバリエーションが興味を引く分野です。ある日、私はあなたに図書館から鳥のさえずりに関するメモを持ってきた。しかし、田舎の民 衆の口から鳥のさえずりを採集するのと、粉だらけのハーバリウムから青白く乾燥した鳥のさえずりを採集するのとでは、どれほど違うことだろう。もちろん、 曲を書き留める必要があっただろうが、私の無知がそれを阻んだ。

このような話はすべて年寄りから聞いたものだ。残念ながら、もう受け継がれていない伝統的な科学なのだ。子どもたちは(そして大人たちも)、さまざまな鳥 の鳴き声のリズムや音色を聞き分け、再現する練習をしていた。大人になった私の子供たちでさえ、この「スピーチ」を思い出すことに大きな喜びを感じてい る。音を知覚し識別する能力を確実に発達させる認識ゲームなのだ。私自身が上達したことでわかる。同じ鳥の異なる場所での言葉を比較するのは面白い。同じ リズム、同じ音、同じ基本要素が必ず見つかる。同じリズム、同じ音、同じ基本的な要素を見つけることができる。そして、これらの複数の音に大衆の心がどの ように意味を付加していくのかを調べるのは興味深いことだ。祖父が孫に鳥のさえずりを教え、理解させた時代もあった。

... 私は自分の小さなコレクションを完成させたいと願っている。この鳥のさえずりは、「夜の仕事」の長い時間に何度も楽しいひとときを与えてくれたし、森のは ずれの小さな小屋で貝殻の音から私たちの気を紛らわせてくれた。

彼はこの手紙を書いた1ヵ月後に亡くなった。彼は自分の命を祖国に捧げた。戦争が始まったその日から、彼は自分の命を祖国に捧げたのだ。こうして彼の仕事 は終わった。戦争を抽象的に研究するのではなく、彼は戦争という恐るべき社会的経験を強烈に生きたのだ...。

多くのしがらみに縛られながらも、彼は「完全な犠牲が完遂される火のような領域」を目指し、そこでは個人は消え去り、社会的な力に吸収される。無邪気で、 憎しみもなく、彼と仲間たちがマルシェヴィルを攻撃するために越えなければならないと分かっていた300メートルの開けた場所を空爆していた目に見えない ドイツ軍に向かって行進した聖地は、木々のカーテンの向こうにある小さな白い線だった。彼は額を前に突き出し、フルスイングで......。

アリス・ロベール・エルツ
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