はじめによんでください

カントと形而上学の問題

Kant and the Problem of Metaphysics

池田光穂

☆ 『カントと形而上学の問題』(ドイツ語:Kant und das Problem der Metaphysik)は、ドイツの哲学者マルティン・ハイデガーによるイマヌエル・カントに関する1929年の著書である。ハイデガーはしばしばこ の著書を単に「カントブック(Kantbuch)」と呼んでいる。この著書は全集の第3巻として出版された。

Kant and the Problem of Metaphysics (German: Kant und das Problem der Metaphysik) is a 1929 book about Immanuel Kant by the German philosopher Martin Heidegger. It is often referred to by Heidegger as simply the Kantbuch (Kantbook). This book was published as volume 3 of the Gesamtausgabe.

The book is dedicated to the memory of Max Scheler.
『カ ントと形而上学の問題』(ドイツ語:Kant und das Problem der Metaphysik)は、ドイツの哲学者マルティン・ハイデガーによるイマヌエル・カントに関する1929年の著書である。ハイデガーはしばしばこの著 書を単に「カントブック(Kantbuch)」と呼んでいる。この著書は全集の第3巻として出版された。

この著書はマックス・シェーラーの追悼の意を込めて書かれたものである。
Background
During the 1920s Heidegger read Immanuel Kant extensively. The Kantian influence is pervasive throughout Heidegger's most celebrated and influential book, Being and Time (1927). The Kantbook can be seen as a supplement for the unfinished second part of Being and Time.[1] Additionally, during the winter semester of 1927/28 Heidegger delivered a lecture course dealing explicitly with Kant's philosophy entitled Phenomenological Interpretation of Kant's Critique of Pure Reason (volume 25 of the Gesamtausgabe). However, the main source for the Kantbook was Heidegger's encounter with Ernst Cassirer in Davos, in 1929. It is here Heidegger begins to develop his unique interpretation of Kant which places unprecedented emphasis on the schematism of the categories. Heidegger began writing Kant and the Problem of Metaphysics immediately after Davos.[2]
背景
1920年代、ハイデガーはイマヌエル・カントの著作を広く読んだ。カントの影響は、ハイデガーの最も著名で影響力のある著書『存在と時間』(1927 年)全体に浸透している。カント書は、『存在と時間』の未完の第二部の補足書と見なすことができる。[1] さらに、1927年から1928年の冬学期に、ハイデガーは『純粋理性批判』の現象学的解釈(全集第25巻)と題したカント哲学を明確に扱った講義を行っ た。しかし、この『カント書』の主な情報源は、1929年にダボスでハイデガーがエルンスト・カッシーラーと出会ったことである。 ここでハイデガーは、範疇の図式論にこれまでにないほど重点を置いた独自のカント解釈を展開し始める。 ハイデガーはダボス会議の直後から『カントと形而上学の問題』の執筆を開始した。[2]
Reception
Cassirer, like most Kant scholars, rejected Heidegger's interpretation of Kant. According to Michael J. Inwood, Heidegger implicitly abandoned some of the views he expounded in Kant and the Problem of Metaphysics in his subsequent work on Kant.[3]
レセプション
カッシーラーは、ほとんどのカント学者と同様に、ハイデガーによるカントの解釈を拒絶した。マイケル・J・インウッドによると、ハイデガーは、カントと『形而上学の問題』で展開した見解の一部を、その後のカントに関する著作で暗に放棄したという。[3]
English translations
Martin Heidegger, Kant and the Problem of Metaphysics, trans. by James S. Churchill (Bloomington: Indiana University Press, 1962).
Martin Heidegger, Kant and the Problem of Metaphysics, trans. by Richard Taft, (Bloomington: Indiana University Press, 1990).
Taft notes Churchill's translation "occasionally falls into awkward and misleading renderings of the original that make it hard to use today." The primary reason for this is that Churchill's translation is one of earliest translations of any of Heidegger's works into English, thus predating most of the now established conventions in Heidegger scholarship in the English speaking world.[4]
英語訳
Martin Heidegger, Kant and the Problem of Metaphysics, trans. by James S. Churchill (Bloomington: Indiana University Press, 1962).
Martin Heidegger, Kant and the Problem of Metaphysics, trans. by Richard Taft, (Bloomington: Indiana University Press, 1990).
タフトは、チャーチルの翻訳について、「時折、原文を不自然に誤解を招くように訳しており、今日では使いにくい」と指摘している。その主な理由は、チャー チルの翻訳がハイデガーの著作の英語訳としては最も初期のものであるため、英語圏におけるハイデガー研究の現在確立されている慣例のほとんどに先行してい ることである。[4]
https://en.wikipedia.org/wiki/Kant_and_the_Problem_of_Metaphysics

Le livre de Martin Heidegger intitulé Kant et le problème de la métaphysique, publié en 1929, appelé aussi le Kantbuch1, en vue d'interpréter l'œuvre de Kant, la Critique de la raison pure ne fait pas double emploi avec les deux autres livres consacrés à ce philosophe : Interprétation phénoménologique de la Critique de la raison pure de Kant tiré d'un cours, professé à Marbourg en 1927-1928 , publié en français en 1982 et Qu'est-ce qu'une chose? de 1962.

Le Kantbuch de 1929, s'oriente dès sa première phrase vers la recherche d'un fondement à la MétaphysiqueN 1, dans une interprétation contraire à celle des autres interprètes qui ne voient dans la Critique... qu'une « Théorie de la connaissance ». Les traducteurs, Walter Biemel et Alphonse De Waelhens, ne cachent pas que dans ce corps à corps avec l'œuvre de Kant, l'auteur a privilégié tout ce qui pouvait conforter sa propre pensée2,N 2. Heidegger dit lui-même précisément que cette interprétation de la Critique permet de rendre plus accessible la première partie de son propre ouvrage, Être et Temps3.

Le compte rendu de ce livre difficile essaiera de se tenir au plus près du contenu de l'ample introduction que nous devons aux deux traducteurs et interprètes de l'œuvre en français, Walter Biemel et Alphonse De Waelhens4.
マルティン・ハイデガーがカントの著作『純粋理性批判』を解釈するために1929年に出版した『カントと形而上学の問題』と題する本は、『カントブッフ』1としても知られているが、この哲学者に捧げられた他の2冊の本と重複していない。

1929年のカントブッフは、冒頭から形而上学N 1の基礎の探求に焦点を当てており、『批評』に「知識論」のみを見出す他の解釈者とは逆の解釈をしている。訳者のヴァルター・ビーメルとアルフォンス・ ドゥ・ヴェールヘンスは、このカントの著作との闘いにおいて、著者が自らの思考を支持しうるあらゆるものを好んだという事実を秘密にしていない2,N 2。ハイデガー自身は、この『批判』の解釈によって、彼自身の著作『存在と時間』の最初の部分3がより理解しやすくなったと正確に語っている。

この難解な書物の書評は、この著作のフランス語での翻訳者であり通訳者でもあるヴァルター・ビーメルとアルフォンス・デ・ヴェールヘンス4による広範な紹介の内容にできるだけ忠実にしようと思う。
Projet du livre

L'écriture de ce véritable traité serait venu « pallier le retard de la seconde partie d'Être et Temps »1. Dans cet ouvrage contrairement à l'opinion de l'époque, Heidegger estime que Kant n'aurait pas, avec la Critique... détrôné la métaphysique, mais qu'il l'aurait, au contraire réhabilitée, en consolidant son fondement, par un examen critique des bases de la Raison, pour comprendre ses possibilités et de ses limites 5, c'est cette recherche des bases qu'Heidegger appellera « Ontologie fondamentale ». Rappelons que la métaphysique est, selon Kant, la science qui contient les premiers fondements de ce que saisit le savoir humain. « Elle est science des principes de l'étant et non pas des principes de la connaissance » écrit Heidegger qui insiste sur ce point6

« Résolument phénoménologique cette interprétation de Kant diffère de tous les « retours à Kant » qui ont occupé le dernier tiers du xixe siècle »7. Ainsi la recherche du « fondement de la Métaphysique » ne sera efficace et authentiqueN 3, que si elle le dévoile dans son apparition concrète conformément à la « nature de l'homme ».


本の企画

この真の論考の執筆は、「『存在と時間』の第二部の遅れを取り戻すため」に行われたはずである1。ハイデガーは、この著作において、当時の意見に反して、 カントは『批判』によって形而上学を廃絶するのではなく、それどころか、形而上学の可能性と限界を理解するために、理性の基盤を批判的に検討することに よって、その基盤を固め、形而上学を復活させるだろうと考えている5。カントによれば、形而上学とは、人間の知識が把握するものの最初の基礎を含む学問で ある。「形而上学は存在の原理の学問であって、知識の原理の学問ではない」とハイデガーは書いている6。

「断固として現象学的なこのカント解釈は、19世紀の最後の3分の1を占めたあらゆる「カントへの回帰」とは異なる7。このように、「形而上学の基礎」の探求は、「人間の本性」に即してそれを具体的な姿として明らかにする場合にのみ、効果的かつ真正なものとなるのである。

Mouvement d'ensemble
Ce livre, selon ses deux traducteurs et interprètes, se présente comme un cours qui se développe selon une structure précise à savoir :

1. Une première section qui montre pourquoi la recherche d'un fondement pour la Métaphysique prend la forme d'une Critique de la raison pure. Est pure pour Kant une connaissance à laquelle n'est mêlé rien d'étranger, c'est-à-dire lorsque l'on n'y trouve aucune expérience ou sensation et « qu'elle est possible complètement a priori »8.

2. Une deuxième section qui décrit comment à partir de la Critique s'esquisse un mouvement visant à dévoiler ce fondement.

3. La troisième section parcourt les conditions de possibilité de rencontre de l'étant.

4. La quatrième partie sera consacrée au schématisme.

Cette « appropriation » heideggérienne de la Critique de la raison pure, en dépit de sa « violence interprétative » permet, à la fois, de préciser et de clarifier la pensée heideggérienne de l’être, tout en exhibant une dimension souterraine et méconnue dans l’œuvre majeure de Kant9
全体的な動き
二人の訳者と通訳によれば、本書は正確な構造に従って展開するコースとして提示されている:

1. 形而上学の基礎の探求がなぜ純粋理性批判の形をとるのかを示す第一章。カントにとって知識が純粋であるのは、外来のものが何もないとき、すなわち経験や感覚がなく、「完全にアプリオリに可能である」ときである8。

2. 第2章では、『理性批判』以降、この基盤を明らかにしようとする運動がどのように展開されたかを説明する。

3. 第3章では、存在との出会いの可能性の条件について考察する。

4. 第4章は図式論に割かれている。

純粋理性批判』のこのハイデガー的な「流用」は、その「解釈の暴力性」にもかかわらず、存在に関するハイデガー思想を特定し、明らかにすることを可能にすると同時に、カントの主要な著作における地下的でほとんど知られていない次元を明らかにするものである9。
Rapport entre fondement et Critique de la Raison

Première de couverture de la Kritik der reinen Vernunft, 1781

Si on étudie l'histoire de la métaphysique, ce rapport ne va pas de soi, parce que la métaphysique qui se disait science de l'être s'est en fait développée, depuis Aristote comme science de l'étant comme tel et de l'étant en totalité ou le « tout du monde » , si bien qu'en vertu de la conception chrétienne du monde, Dieu est devenu fondement, l'homme son image et sa créature.

De plus, dans cette conception où l'homme est entièrement séparé de la nature, la métaphysique se trouve divisée en trois parties , une théologie naturelle, une psychologie ou science de l'homme, et une cosmologie comme science de la nature rendant plus difficile l'instauration d'un seul et même fondement.

S'agissant de la méthode, la métaphysique a cherché traditionnellement à s'inspirer des sciences exactes et notamment à l'exemple des mathématiques à devenir une science de pure raison. L'opposition de Kant à la métaphysique dogmatique ne signifie pas une opposition à toute espèce de métaphysique.

Constatant que la métaphysique s'interroge sur l'étant et que l'homme possède une « disposition naturelle » à se saisir des objets, à les comprendre, Kant s'interroge « sur ce qui permet à cet objet de se manifester à nous ». En concentrant son attention sur la relation possible qui lie l'objet à l'homme Kant est amené à étudier le comportement de l'homme à l'égard de l'étant en tant que tel à sa disposition mais aussi vis-à-vis de l'« étant tout entier ».

Or s'agissant du sens de l'« étant tout entier », ou de la saisie d'un étant quelconque, en soi, en tant qu'il « est », l'expérience concrète se trouve toujours précédée d'une connaissance préalable, autrement dit, l'expérience concrète est précédée d'un savoir ontologique concernant l'être en général sans lequel il n'y aurait aucune connaissance possible. « Dans toutes les sciences quelque chose est établi à propos des objets avant que ceux-ci nous soient donnés et c'est cet établissement apriorique, c'est-à-dire, libre d'expérience (accompli avant toute expérience) qui permet seulement que ces objets puissent nous être donnés comme ce qu'ils sont », écrit Heidegger10. S'il y a dépendance de l'objet empirique, il s'agit donc d'une « dépendance vis-à-vis de la « connaissance ontologique » qui permettra que dans l'ordre empirique objet et connaissance puissent se mesurer l'un l'autre »11. La préséance de la connaissance « ontologique » constitue pour Heidegger le sens authentique de la « Révolution copernicienne » dans le domaine philosophique que l'on attribue à Kant.

Kant expose que la connaissance se développe dans les « jugements synthétiques a priori », jugements qui apportent un élément nouveau et dont la fonction selon Heidegger va être d'informer le jugement de l'être de l'étant. À ce stade la question de « la possibilité de la connaissance ontologique devient le problème de l'essence du jugement synthétique »(p=74).

Kant place dans la « Raison pure » les principes qui servent à connaître quelque chose a prioriN 4. C'est pourquoi le problème de la connaissance ontologique (savoir ce qu'une chose est, en tant qu'elle est) ressort d'une Critique de la Raison pure dont la tâche sera de comprendre la nature de la synthèse a priori qu rend possible la relation empirique et lui fournit son horizon potentiel.
基礎と『理性批判』の関係

Kritik der reinen Vernunft』表紙、1781年

形而上学の歴史を研究すれば、この関係は自明ではない。というのも、存在の科学であると主張した形而上学は、実際には、アリストテレス以来、存在そのもの の科学として、また全体的な存在、すなわち「世界の全体」の科学として発展してきたからである。キリスト教的世界観では、神はその基礎となり、人間はその 像であり被造物であった。

さらに、人間が自然から完全に切り離されたこの概念では、形而上学は、自然神学、人間の心理学または科学、自然の科学としての宇宙論の3つの部分に分割され、単一の基盤を確立することをより困難にしている。

方法に関して言えば、形而上学は伝統的に厳密科学からインスピレーションを得ようとし、数学の例に倣って純粋理性の科学となることを目指してきた。カントの独断的形而上学への反対は、あらゆる形而上学への反対を意味するものではない。

形而上学は存在について問うものであり、人間には対象を把握し理解しようとする「天性」が備わっていることを指摘した上で、カントは「この対象がわれわれ にそれ自身を現すことを可能にするものは何か」を問う。対象と人間との間の可能な関係に注意を向けることによって、カントは、自分が自由に扱えるそのよう な存在だけでなく、「存在全体」に対する人間の振る舞いを研究するように導かれる。

つまり、具体的な経験は、存在一般についての存在論的知識に先行するものであり、それなしには可能な知識は存在しない。「すべての科学において、対象が私 たちに与えられる前に、対象について何かが確立される。そして、このような先験的な確立、つまり経験からの自由な確立(いかなる経験よりも前に達成され る)こそが、対象があるがままの姿で私たちに与えられることを可能にするのである」とハイデガーは書いている10。経験的対象への依存があるとすれば、そ れは「対象と知識が経験的秩序の中で互いに測定されることを可能にする『存在論的知識』への依存」の問題である11。存在論的」知識の優位性は、ハイデ ガーにとって、カントに帰せられる哲学における「コペルニクス的革命」の真の意味を構成している。

カントは、知識は「アプリオリな総合的判断」、すなわち新しい要素をもたらす判断において発展すると説明し、ハイデガーによれば、その機能は、存在者の存 在についての判断に情報を与えることである。この段階で、「存在論的知の可能性の問題は、合成的判断の本質の問題となる」(p=74)。

カントは「純粋理性」の中に、何かをアプリオリに知るために役立つ原理を置くN 4。だからこそ、存在論的知識(あるものが何であるかを、それが何であるかという限りにおいて知ること)の問題は、経験的関係を可能にし、その潜在的地平 を与えるアプリオリな総合の本質を理解することを課題とする『純粋理性批判』から浮かび上がってくるのである。
L'instauration du fondement telle qu'elle apparaît à travers la Critique
Après avoir dans un premier chapitre de cette section circonscrit le champ d'investigation et le mode de dévoilement du fondement, Heidegger discerne, dans un deuxième chapitre, de la Critique..., un mouvement en cinq étapes distinctes conduisant à l'instauration de ce fondement.

Les traducteurs et interprètes, Walter Biemel et Alphonse De Waelhens, sans reprendre le détail de ces cinq étapes axent leur commentaire sur les points suivants :

Le point de départ n'est plus comme dans la tradition rationaliste une pensée et une connaissance ouverts de plein droit à l'absolu qui ne leur serait interdit que par accident et par l'effet d'une limitation qui n'est pas de leur fait, mais dans leur caractère fini accepté comme structure positive.

« Heidegger démontre sur la foi des textes que la pensée n'est pas chez Kant, une faculté de connaissance autonome mais qu'elle est de soi au service de l'intuition ».

Or notre connaissance dépend d'une intuition, exclusivement réceptrice, qui se rapporte à un objet existant, qu'elle est donc non créatrice et finie, insiste particulièrement KantN 5.

Le rôle de la pensée est subordonné par rapport à l'intuition. Ainsi « La pensée ne représente pas le général pour lui-même, son objet par exemple n'est pas l'humanité de Jean en elle-même, mais seulement cette humanité en tant qu'elle met en lumière ce que l'intuition appréhende de commun avec Pierre, et Jacques ».

Par ailleurs, on conçoit que l'étant-phénomène qui vient combler l'intuition réceptive se manifeste « conformément au mode et à la portée du pouvoir de réceptivité et de détermination dont dispose la connaissance » (p=92).

Il apparaît que la connaissance n'est possible que sur la base d'une connaissance préalable de la structure ontologique de cet étant qui le constitue comme « étant ». Il y a donc « préséance » de la connaissance ontologiqueN 6. Or nous savons que toute connaissance y compris la connaissance ontologique est finie

L'admission de l'Espace et du Temps comme formes pures de la sensibilité autorise l'exercice d'une connaissance ontologique préalable.

Il y a, à la base de toute réflexion, une représentation d'unité, cette dernière exerce son action unificatrice à travers le concept que Kant appelle « pur », ne dépendant pas d'une expérience empirique. La diversité des concepts purs : substance, qualité, quantité, etc.se marque dans la table des jugements. La totalité de ces concepts forment une totalité organique appartenant à l'essence de l'entendement, ils expriment notre connaissance a priori de l'étant en tant qu'étant .

Heidegger remarque que Kant n'a pas pu mettre en lumière le système de l'entendement dont il se contente de décliner les éléments dans la table des jugements.

Heidegger va s'efforcer en s'appuyant sur les textes, dans la troisième section, de montrer qu'une synthèse est possible, entre sensibilité et intellect, que non seulement cette synthèse est possible mais qu'elle est originaire et antérieure aux éléments qui la composentN 7.


批判』に現れる基礎の確立
ハイデガーは、本節の第一章において、基礎の探求の場と解き明かしの様式を規定した後、『批評』の第二章において、この基礎の確立に至る五つの明確な段階における運動を見出す。

翻訳者であり解釈者であるヴァルター・ビーメルとアルフォンス・デ・ヴェールヘンスは、この5つの段階について詳述することなく、次の点に焦点を当てて解説している:

出発点はもはや、合理主義の伝統におけるように、絶対的なものに対して自ずから開かれている思考や知識ではなく、それは偶然によって、また自分たちが作り 出したのではない制限の影響によってのみ禁じられるものであり、その有限な性格において肯定的な構造として受け入れられるものである。

「ハイデガーは、カントにおいて思考は知識の自律的な能力ではなく、本質的に直観に奉仕するものであることを、テクストに基づいて実証している。

私たちの知識は、専ら受容的で、現存する対象に関係し、したがって非創造的で有限である直観に依存している、とカントは特に主張しているN 5。

思考の役割は直観に従属する。したがって、「思考はそれ自体のために一般的なものを表象するのではない。例えば、その対象はヨハネの人間性そのものではなく、直観がペトロやヤコブと共通に理解するものを明るみに出す限りにおいて、この人間性だけである」。

さらに、受容的直観を満たす存在=現象は、「知識に利用可能な受容力と決定力の様式と範囲に従って」(p=92)現れることがわかる。

知識は、この存在者を「存在者」として構成する存在論的構造についての事前の知識に基づいてのみ可能となるようだ。したがって、存在論的知識N 6には「先行」がある。しかし私たちは、存在論的知識を含むすべての知識が有限であることを知っている。

空間と時間を純粋な感性の形式として認めることは、先行する存在論的知識を行使することを認めることになる。

すべての反省の根底にあるのは統一性の表象であり、それはカントが「純粋」と呼ぶ、経験的経験に依存しない概念を通じて統一作用を発揮する。実体、質、量 といった純粋概念の多様性は、判断の表に見ることができる。これらの概念の総体は、理解力の本質に属する有機的な総体を形成しており、それらは、存在者と しての存在についての先験的知識を表現している。

ハイデガーは、カントが判断の表に記述することで満足するような、理解の体系を明るみに出すことができなかったと指摘する。

In the third section, Heidegger will endeavour to use the texts to show that a synthesis is possible, between sensibility and intellect, that not only is this synthesis possible but that it is original and prior to the elements that make it upN 7.

Possibilité et place de la connaissance pure
Par connaissance pure, il faut entendre, une connaissance complètement a priori, indépendante d'une intuition sensible. Cette synthèse recherchée, Kant l'appelle aussi « Déduction transcendantales des catégories »N 8.

La connaissance ontologique dite aussi pré-ontologique conditionne la possibilité pour un objet de se manifester. Pour qu'il y ait une intuition réceptrice il faut que l'être fini se porte en quelque sorte vers l'étant en se tournant vers lui. Heidegger souligne qu'il ne s'agit pas de reconstituer un simple lien psychologique entre sujet et objet mais d'une « ordination » à l'étant telle que celui-ci peut se qualifier comme objet tout en se manifestant comme l'étant qu'il est.

Être ordonné n'est pas encore être manifesté. Heidegger d'une manière surprenante nous apprend que ce que nous laissons s'opposer, en se tenant devant, ce n'est pas l'étant mais le « néant ». Toute expérience de l'étant pour « être », demande à être précédée de l'expérience du néant, conçue comme expérience ontologiqueN 9. Cette connaissance se montre comme un double dévoilement, dévoilement de l'être et dévoilement de l'étant12

« Être ordonné à.. » c'est aussi être « orienté ». Heidegger, à la suite de Kant, comprend ladite « orientation » du sujet comme la mise en place d'une règle unificatrice préalable qui rassemble tout ce qui s'oppose au sujet sous une unité déterminée. Ce mode de représentation qui ramène d'avance à l'unité « le divers » sera appelé concept. Ainsi décrite comme un faire face au « néant » l'orientation permet que l'étant se découvre à nous sous la règle unificatriceN 10.

Simultanément, grâce au pouvoir « de l'imagination pure, nous relions, d'une part le divers de l'intuition et d'autre part la condition de l'unité nécessaire de l'intuition pure »(p=78).
純粋知識の可能性と位置づけ
純粋知識とは、感覚的直観から独立した、完全にアプリオリな知識を意味する。カントはまた、この求められる総合を「カテゴリーの超越論的演繹」N 8と呼んでいる。

存在論的知識は、前存在論的知識とも呼ばれ、ある対象がそれ自身を現す可能性を条件づける。受容的直観が存在するためには、有限的存在が何らかの形で存在 に向かわなければならない。ハイデガーは、それは主体と客体との間の単純な心理的結びつきを再構成する問題ではなく、存在者が客体としての資格を得ると同 時に、存在者である自分自身を顕現させることができるような、存在者に対する「秩序化」の問題であることを強調している。

命令されることは、まだ顕現することではない。驚くべきことに、ハイデガーは、存在者の前に立つことによって、私たちが対立することを許すものは、存在者 ではなく「無」であると教えている。存在すること」のいかなる経験も、「存在する」ためには、存在論的経験N 9として考えられる「無」の経験に先行しなければならない。この知識は、存在することの解き明かしと存在することの解き明かしという、二重の解き明かしと して現れる12。

「命令される」とは「方向づけられる」ことでもある。ハイデガーはカントに倣い、主体のこの「方向づけ」を、主体に対立するすべてのものを決定された統一 のもとにまとめる先行的な統一規則の成立として理解する。この「多様なもの」をあらかじめ統一に立ち戻らせる表象の様式を概念と呼ぶ。このように「無」に 直面する「行為」として記述されることで、志向性は、統一規則N 10のもとで、存在することが私たちのために発見されることを可能にする。

同時に、「純粋な想像力の力」のおかげで、私たちは一方では直観の多様性を、他方では純粋な直観の必要な統一の条件を結びつける」(p=78)。
La théorie du schématisme
Dans la précédente description, la connaissance en se projetant à la rencontre de l'objet donnait l'impression d'être première, or il n'en est rien. C'est en tant qu'intuition originaire et finie (ou imagination transcendantale), qu'elle opère et non intellectuellement. Kant va appeler « schématisme transcendantal » cette capacité d'organisation des concepts purs de l'entendement qui va rendre possible l'intuition empirique, autrement dit instituer la capacité réceptive.

Kant cherche à savoir comment il est possible de juger, c'est-à-dire de faire en sorte qu'à chaque intuition corresponde un concept ? « Le mécanisme qui y pourvoit consiste dans la mise en rapport de l'entendement et de la sensibilité par l'intermédiaire d'un schème qui est un produit de l'imagination, ni une image, ni un concept. Chaque catégorie se voit attribuer un schème, le schème pur de la quantité qui est le nombre, le schème de la substance qui correspond à la permanence dans le temps, le schème de la cause qui correspond à la succession réglée »13.

L'« imagination transcendantale » grâce au schématisme construit un horizon d'objectivation qui permet que l'étant objectivé soit accessible à l'intuition. L'horizon rend visible, permet que des aspects soient offerts et pris et que des vues se constituent. Les auteurs interprètes de l'ouvrage14 prennent comme exemple la maison. Voir une maison n'épuise pas la signification du concept et pareillement le contenu du concept ne renvoie pas directement à cette maison-ci. Mais dès que j'ai vu une maison je sais comment se présente une quelconque maison. La forme générale ne se confond pas avec la maison vue mais se donne néanmoins comme contraignante pour toute maison. Même si le « schème » du concept de maison ne peut être décrit, il est néanmoins à l'œuvre « implicitement » dans toute perception de maison.

Ce schème transcendantal que nous découvrons avec l'exemple de la maison et auquel s'applique le concept pur n'est pas à proprement parler perceptible, c'est un intermédiaire entre le concept et son objet. À ce stade Kant se demande si nous ne possédons pas quelque vue antérieure à toute expérience où l'on pourrait reconnaître de tels schèmes. Ce sera le « Temps », conçu traditionnellement comme une suite de maintenant, qui fait l'objet d'une intuition pure antérieure à toute expérience. « C'est dans sa théorie du schématisme des concepts purs de l'entendement que Kant montre que l'entendement ne peut absolument fonctionner qu'en étant essentiellement rapporté au temps. Kant a donc pressenti sans pouvoir véritablement l'apercevoir, la fonction dévolu au Temps dans tout acte de l'entendement » écrit Françoise Dastur15.

La temporalité fonde chez Heidegger, la structure ontologique du Dasein. « En se comprenant à partir de la mort (voir être-vers-la-mort), comme sa possibilité , la plus haute, le Dasein est essentiellement « à venir » »16. C'est à partir de cette temporalité dite « ekstatico-horizontale » que se constitue le phénomène unitaire absolument originaire recherché

Ce livre difficile laisse transparaître la volonté de Heidegger de dépasser la Critique..., dans le sens d'une ontologie fondamentale, attentive à la « finitude » de l'homme. Il verra notamment dans la doctrine du schématisme « comme une pierre d'attente pour une problématique de la temporalité »7.


スキーマ論
先の説明では、知識は対象との出会いに自らを投影することで、一義的であるかのような印象を与えたが、そうではない。それは知性的なものではなく、独創的 で有限な直観(あるいは超越論的想像力)として作動する。カントは、経験的直観を可能にする理解力の純粋概念を組織化するこの能力を、言い換えれば受容能 力を制度化する能力を、「超越論的スキーマ」と呼んだ。

カントは、どのようにして判断することが可能なのか、すなわち、それぞれの直観が概念に対応することを保証することが可能なのかを見出そうとしている」。 これを可能にするメカニズムは、イメージでも概念でもない想像力の産物であるスキーマによって、理解と感性を結びつけることにある。各カテゴリーには、数 である量の純粋なスキーマ、時間における永続性に対応する物質のスキーマ、規則的な連続に対応する原因のスキーマといったスキーマが割り当てられている」 13。

図式主義のおかげで、「超越論的想像力」は対象化の地平を構築し、対象化された存在を直観にアクセスできるようにする。この地平は可視化し、様相を提示 し、捉え、見方を構成することを可能にする。本書の著者14は、家を例にとっている。家を見たからといって、その概念の意味が尽きるわけではないし、概念 の内容が直接この家に言及するわけでもない。しかし、一度家を見てしまえば、どんな家もどのように見えるかはわかる。一般的な形は見た家と同じではない が、それにもかかわらず、すべての家を拘束する。たとえ家という概念の「スキーマ」を記述することができなくても、それは家というものを知覚するたびに 「暗黙のうちに」働いているのである。

この超越論的スキーマは、家の例で発見され、純粋概念が適用されるものであるが、厳密に言えば、知覚可能なものではない。この時点でカントは、そのような スキーマを認識できるような、経験に先立つ何らかの見方を、私たちは持っていないのだろうかと考える。これは、伝統的に「今」の連続として考えられてきた 「時間」であり、あらゆる経験に先立つ純粋な直観の対象である。「カントが、理解とは本質的に時間に関係することによってのみ絶対的に機能しうることを示 したのは、理解の純粋概念のスキーマ論においてである。こうしてカントは、理解というあらゆる行為において時間に与えられている機能を、実際には知覚する ことができないままに、感じ取っていた」とフランソワーズ・ダストゥールは書いている15。

ハイデガーにとって、時間性はダーザインの存在論的構造の基礎である。「死から自らを理解すること(死に向かって存在することを参照)により、その最高の 可能性として、ダーザインは本質的に「来るべきもの」なのである16。このいわゆる「静的-水平的」時間性から、絶対的に独創的な単一現象が構成されるの である。

この難解な書物は、人間の「有限性」に配慮した根源的な存在論という意味で、『批判...』を超えようとするハイデガーの願望を明らかにしている。特に彼は、図式主義の教義を「時間性の問題への足がかり」と考えている7。

La philosophie de Martin Heidegger
Critique de la raison pure
Théorie de la connaissance de Kant
1929 en philosophie
マルティン・ハイデガーの哲学
純粋理性批判
カントの知識論
哲学における1929年
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kant_et_le_probl%C3%A8me_de_la_m%C3%A9taphysique

リ ンク

文 献

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Mitzub'ixi Quq Chi'j